Cousinviny Admin
Messages : 1265 Date d'inscription : 08/12/2007 Localisation : DEVANT LE CLAVIER JUSQU'AU BOUT
| Sujet: Canoe Argent 10 avril 2008 Jeu 10 Avr 2008 - 22:28 | |
| ARGENThttp://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/04/20080410-095617.htmlSécurité Lock-out chez Pétro-Canada: Québec se fait rassurant Mise en ligne 10/04/2008 09h56 Le syndicat dispose encore d'un délai pour contester les conclusions du rapport. Photo © Corbis
La Presse Canadienne QUEBEC -- Un rapport constitué d'informations recueillies auprès d'employés-cadres et de membres de la direction d'une raffinerie de Pétro-Canada (PCA) en lock-out, dans l'est de Montréal, démontre que le conflit ne cause pas de risques supplémentaires pour la sécurité, a déclaré mercredi le ministre du Travail, David Whissell. Citant les conclusions d'un rapport de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST), M. Whissell a indiqué que les personnes présentes à l'installation de Pétro-Canada suivent les procédures normales de travail et qu'aucun risque supplémentaire pour la sécurité des travailleurs et de la population n'est présent depuis le début du lock-out, en novembre dernier. Selon M. Whissell, les représentants de la CSST qui se sont rendus sur les lieux avaient la neutralité requise pour évaluer la situation. «Ils n'ont pas de parti-pris puis ils nous écrivent que, dans le contexte du lock-out, c'est-à-dire où c'est des employés-cadres qui effectuent les opérations, il n'y a pas plus de risque qu'avant le début du lock-out», a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Une porte-parole de la CSST, Alexandra Reny, a affirmé que le mandat d'inspection, qui faisait suite à une demande de M. Whissell, visait à observer si les employés-cadres, qui effectuent des quarts de travail de 12 heures par jours, en moyenne six jours par semaine, disposaient de conditions de travail garantissant la sécurité. Mme Reny a indiqué que le syndicat des 260 travailleurs en lock-out avait exprimé des craintes quant à la possibilité que la fatigue des personnes en poste puisse compromettre la sécurité de l'exploitation. «On a regardé tout ce qui devait être regardé et la réponse est qu'il n'y a pas de danger», a-t-elle dit lors d'un entretien téléphonique. Elle a reconnu qu'habituellement, les représentants patronaux et syndicaux sont sur place, ce qui n'a pas été le cas lors de la visite d'inspection, le 25 janvier dernier, et que seuls des représentants de la direction ou du personnel-cadre étaient sur les lieux.Un représentant syndical a cependant été contacté par la suite par les responsables de l'inspection, a affirmé Mme Reny. Selon une copie du rapport d'inspection, transmis par le syndicat, la directrice des opérations et le directeur de la maintenance de l'installation ont donné aux inspecteurs des informations, notamment sur les effectifs présents et la formation. Les informations données par la directrice des opérations ont ensuite été vérifiées auprès d'employés-cadres travaillant sur deux unités, indique le document. Selon Mme Reny, le syndicat dispose encore d'un délai pour contester les conclusions du rapport. Par ailleurs, la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, s'est elle aussi faite rassurante dans ce dossier, mercredi, affirmant que, depuis le début du lock-out, trois inspections de son ministère ont conclu que les lieux sont sécuritaires au point de vue environnemental. Elle a cependant annoncé qu'une enquête de son ministère avait été amorcée mardi au sujet d'un déversement survenu à la raffinerie en décembre dernier.«On essaie d'appliquer les exigences les plus sévères et on fait les inspections, mais il arrive des problèmes, a-t-elle dit lors de la conférence de presse, en compagnie de M. Whissell. Il en arrive dans des sites où il n'y a pas de conflit de travail, puis il en arrive dans des sites où il y a un conflit de travail.» Le porte-parole péquiste du dossier de l'environnement, Camil Bouchard, a affirmé qu'il craignait les risques que le rythme de travail des employés-cadres pouvaient présenter pour la sécurité. «On est sur un site où on demande une attention particulière et où la fatigue est tout à fait contraire à ce qu'on attend des gens qui opèrent le site», a-t-il dit. Lors de leur conférence de presse, les deux ministres libéraux ont soutenu que M. Bouchard tentait de se faire du capital politique avec ce dossier puisque la raffinerie de Pétro-Canada se trouve dans un secteur de Montréal où il y aura des élections complémentaires. | |
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