http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/12/23/001-petro-can-lock-out-entente_n.shtmlLe lock-out est terminéMise à jour le mardi 23 décembre 2008 à 23 h 37
En lock-out depuis plus d'un an, les employés de la raffinerie de
Petro-Canada, dans l'est de Montréal, ont voté mardi à 94,6 % pour
l'entente de principe intervenue vendredi dernier entre le comité de
négociation de leur syndicat et la direction de la société.
Représentés par le Syndicat canadien des communications, de
l'énergie et du papier (SCEP-FTQ), les 260 employés étaient en lock-out
depuis le 17 novembre 2007, et leur convention collective était échue
depuis le 31 janvier 2007.
La section locale 175 du SCEP-FTQ annonce que les travailleurs, en
entérinant l'entente de principe, seront de retour au travail le
12 janvier prochain.
L'ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard agissait comme médiateur du dossier depuis le début du mois de décembre.
Me Bouchard a joué un rôle appréciable et sans aucun doute que sa participation a aidé à faire avancer certains enjeux.
— Le représentant national du SCEP-FTQ, Daniel Cloutier
Le comité de négociation avait recommandé l'acceptation de l'entente.
L'entente comprend:
- une convention collective d'une durée de trois ans, du 1er février 2007 au 31 janvier 2010;
- des
augmentations salariales rétroactives de 5 % la première année et de
4,5 % les deux années suivantes. Le salaire des travailleurs de
Petro-Canada varie de 60 000 à 82 000 $;
- un boni à la signature de 4000 $;
- le paiement des vacances de 2008;
- la préservation d'acquis en matière d'horaires de travail et d'autres droits syndicaux;
- la conservation d'un poste en santé et sécurité du travail.
Difficiles négociationsLe représentant national du SCEP-FTQ, Daniel Cloutier, a toutefois
dit être conscient de la rancoeur de certains syndiqués envers
Petro-Canada.
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Daniel Cloutier, représentant national du SCEP-FTQ
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Petro-Canada a tenté de maintenir la production de la raffinerie de
l'est de Montréal grâce au travail des employés cadres, mais le
syndicat alléguait qu'elle avait recours à des briseurs de grève. Un
contentieux opposait d'ailleurs les deux camps à ce sujet. « Ils ont
réussi à opérer la raffinerie, mais pas à 100 % », selon Daniel
Cloutier.
Le ralentissement était tel, au cours des derniers mois, que
l'entreprise a dû s'approvisionner en essence auprès de concurrents.
Le SCEP, en collaboration avec la FTQ et le Congrès du travail du
Canada (CTC), avait entamé depuis le début de l'automne un boycottage
des stations d'essence de la compagnie. Selon le syndicat, cette
opération prenait de l'ampleur et bénéficiait d'un soutien du milieu
syndical non seulement au Québec, mais aussi partout au Canada.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
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