Lock-out chez Petro-Canada : L'appel au boycottage fait tache d'huile
jeudi 11 déc, 14 h 58 La section de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) en
Mauricie et au Centre-du-Québec demande aux automobilistes de la région
de boycotter les stations-service de Petro-Canada. La centrale
syndicale estime qu'il s'agit du meilleur moyen pour faire pression sur
l'entreprise qui a mis les 265 employés de sa raffinerie de l'est de
Montréal en lock-out, il y a un peu plus d'un an.
L'appel
a été lancé mercredi lors d'une manifestation regroupant une
quarantaine d'employés en lock-out devant une station-service
Petro-Canada à Trois-Rivières.
Le syndicat des communications, de l'énergie et du papier, en
collaboration avec la FTQ et le Congrès du travail du Canada (CTC), a
déjà entamé depuis le début de l'automne un boycottage des stations
d'essence de la compagnie.
Selon la partie syndicale, l'employeur refuse de respecter le
règlement modèle négocié dans le secteur de la pétrochimie au Canada.
« Le seul moyen que l'on a actuellement de convaincre Petro-Canada
de s'asseoir et de négocier de bonne foi, c'est qu'il y ait une
diminution radicale dans les ventes de cette pétrolière au Québec », a
déclaré le conseiller régional de la FTQ Mauricie/Centre-du-Québec,
Michel Dupont.
Le porte-parole de l'entreprise, Michael Southern, rétorque que le
service à la clientèle demeure au coeur des préoccupations de
Petro-Canada. « Le boycott c'est une tactique qui est choisie de temps
en temps, mais pour nous, c'est le service [...] à nos clients qui est
le plus important. »
M. Southern n'a pas voulu commenter le conflit, mais a indiqué que
Petro-Canada espère que la médiation entreprise par l'ancien premier
ministre Lucien Bouchard permettra de conclure une entente.
Cousinviny pour la cousine Volcan