http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/09/20080925-063648.htmlRejet des offres à 96%
Pétro-Canada: «l'employeur sait maintenant comment régler», dit le syndicat
Mise en ligne 25/09/2008 06h36
Rejet des offres à 96% - Pétro-Canada: «l'employeur sait maintenant comment régler», dit le syndicat
Yvon Laprade
Le Journal de Montréal
Le lock-out chez Petro-Canada n’est pas réglé : hier soir, 230 des 260 travailleurs de la raffinerie ont rejeté à 96 % l’offre dite « finale » de la pétrolière.
« Si Petro-Canada voulait tester la résistance de nos membres, eh ! bien, elle sait maintenant comment elle doit s’y prendre pour régler le conflit qui perdure depuis 10 mois », a réagi hier au Journal de Montréal le président du syndicat (SCEP-FTQ), Jacques Vanier.
Les syndiqués ont voté en présence de trois inspecteurs de la Commission des relations de travail (CRT), qui ont supervisé la tenue de ce scrutin secret portant sur le document patronal.
« Nous ne sommes pas surpris des résultats. Nous avions prévenu Petro-Canada qu’il y aurait un rejet si ses offres n’étaient pas améliorées. Or, il n’y a eu aucun progrès dans nos discussions », a précisé le leader syndical.
Il maintient que la tenue de ce premier vote sur le document « final » n’était qu’une « perte de temps ».
Conciliateur
En dépit de ce rejet massif, le syndicat continue d’espérer un règlement « avant les fêtes ».
« Une chose est certaine : on va rentrer au travail seulement si (Petro-Canada) nous soumet une entente gagnant- gagnant.
« Ça fait 10 mois qu’on est dehors, et on ne veut pas rentrer dans des conditions malsaines », soumet Jacques Vanier.
Il s’attend à ce que le conciliateur du ministère du Travail, Robert Dupuis, convoque les parties (syndicat et patronat) au cours des prochaines heures.
Les travailleurs de la raffinerie de l’Est de Montréal se sont vus offrir un contrat de travail de six ans.
Petro-Canada propose des hausses salariales totales de 14 % sur trois ans, mais rien n’est clairement défini pour les trois autres années de la convention collective. En outre, le syndicat réclame le paiement d’un montant rétroactif (équivalant à 5 000 $), ce que la pétrolière refuse d’accorder.
Petro-Canada n’a pas commenté le vote d’hier soir.
ylaprade@journalmtl.com
Cousine Volcan 
