Une délégation des travailleurs syndiqués de la raffinerie de Pétro-Canada, en lock-out depuis le 17 novembre 2007, a remis une pétition de 5000 noms, recueillis en quelques jours dans les centres commerciaux de l’est de Montréal. Selon les représentants syndicaux de l’usine de Pointe-aux-Trembles, la population est inquiète de constater que l’usine est dirigée par des personnes qui n’ont pas nécessairement été formées de façon sécuritaire. La pétition réclame à l’Assemblée nationale et à la Ville de Montréal de s’assurer que la raffinerie soit inspectée régulièrement pour vérifier la compétence des gens qui y travaillent pendant le conflit. Les porte-parole du syndicat affilié à la FTQ demandent également un règlement équitable et le retour des travailleurs, ce qui représente, selon eux, la meilleure des mesures de sécurité à mettre en place à la raffinerie