Des syndiqués dressent des piquets pour appuyer les membres mis en lock-out par Petro-Canada à Montréal
OTTAWA, le 28 avril /CNW Telbec/ - Des membres du syndicat le plus grand
du secteur de l'énergie du Canada dressent demain des piquets devant des
stations d'essence Petro-Canada choisies pour appuyer les travailleurs et les
travailleuses mis en lock-out à la raffinerie de Montréal.
Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP)
a déclaré que le 29 avril sera une Journée nationale d'action pour appuyer les
260 membres du personnel mis en lock-out par leur employeur en novembre
dernier. Parallèlement, des travailleurs et travailleuses en lock-out seront
présents, en compagnie de Joe Gargiso, vice-président administratif, Québec,
du SCEP, à l'assemblée annuelle des actionnaires de Petro-Canada qui aura lieu
à Calgary le même jour.
Un piquet d'information sera dressé à 9h00 du matin, mardi le 29 avril à
la station d'essence Petro-Canada au 292 Rideau, coin King Edward à Ottawa.
Bien que l'entreprise réalise des profits record, elle refuse obstinément
de négocier avec son personnel de Montréal, qui ne demande que le même
règlement qu'elle a négocié avec le personnel d'autres usines du Canada.
"C'est une tentative d'annulation de notre système de négociation type
dans le secteur de l'énergie", dit Dave Coles, président du SCEP. "Et la
société met ainsi en péril la sécurité de la communauté avoisinante."
Le lock-out chez Petro-Canada signifie que la raffinerie est exploitée
par des cadres, n'ayant pas la formation nécessaire, qui travaillent des
heures extrêmement longues sans prendre de pause. Une enquête sur l'explosion
survenue à la raffinerie BP du Texas en 2005, par suite de laquelle
15 personnes ont péri, a permis de conclure que la fatigue et le manque de
formation étaient les causes de la tragédie.
"Nous incitons Petro-Canada à laisser ces hommes et femmes rentrer au
travail avant qu'un désastre ne se produise", ajoute M. Coles.