http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/11/20081117-122218.htmlUne coalition de gens d'affaires réclame la fin du conflit à Petro-Canada Mise en ligne 17/11/2008 12h22
Mise à jour 17/11/2008 14h26 fctAdTag("bigbox",MyGenericTagVar,1);
En vidéo 1, écoutez les commentaires du porte-parole de la Coalition pour
les 4000 emplois de l'Est de l'Ile de Montréal, Louis-Pierre Lafortune.En vidéo 2, écoutez les précisions du journaliste André Jobin.La Presse Canadienne MONTREAL _ Des gens d'affaires de
l'est de Montréal réclament la fin du conflit de travail qui touche la
raffinerie de Petro-Canada dans l'est de la ville. Il y a un an, jour pour jour, la pétrolière imposait un
lock-out aux 260 travailleurs de sa raffinerie de Pointe-aux-Trembles,
après un vote de grève de ses employés. Les gens d'affaires, issus surtout de l'industrie de la
construction, ont formé la Coalition pour les 4000 emplois de l'Est de
Montréal pour faire valoir leur point de vue. Le président de la
coalition, Louis-Pierre Lafortune, estime qu'en ces temps de crise
financière mondiale, le Québec n'a pas les moyens de mettre sur la
glace plus longtemps un projet de développement économique d'un
milliard de dollars, créant 4000 emplois directs et indirects. La colaition souligne que Petro-Canada envisage depuis un certain temps
déjà de construire une nouvelle unité de transformation des pétroles
bruts lourds à sa raffinerie de l'Est de Montréal. La coalition
soutient que le conflit empêche les travaux de débuter. Une lettre signée par les membres de la coalition a été
envoyée aux deux parties afin de leur faire connaître les demandes du
groupe. La coalition sollicite aussi une rencontre dans les prochains
jours. Les négociations chez Petro-Canada ont achoppé en décembre dernier avec
le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier
(SCEP-FTQ) qui représente les 260 employés en lock-out de
Pointe-aux-Trembles. Selon le syndicat, la pétrolière exigerait des concessions
majeures sur des acquis syndicaux, la formation de la main-d'oeuvre et
en matière de santé et sécurité. Il allègue que Petro-Canada refuse
aussi de respecter le règlement modèle négocié dans le secteur de la
pétrochimie au Canada.
Cousine Volcan