http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/September2008/26/c8971.htmlLe SPGQ appelle ses membres à se joindre au mouvement de boycottage des
produits de Pétro-Canada
QUEBEC, le 26 sept. /CNW Telbec/ - Le conseil syndical du Syndicat de
professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec a d'adopté des
résolutions pour soutenir la lutte des 260 membres en lock-out du local 175 du
Syndicat canadien des communications de l'énergie et du papier (SCEP). Le
Syndicat demande ainsi à ses membres de joindre le mouvement de boycottage des
produits de Pétro-Canada. Le SPGQ répond ainsi à l'appel du président de la
FTQ, Michel Arsenault, qui a lancé un mot d'ordre similaire à ses membres. Les
délégués ont aussi décidé d'octroyer un soutien financier de 5 000 $ au
Syndicat en lock-out.
Au conseil syndical, le président de la section locale du SCEP, Jacques
Vanier, a expliqué que les membres qu'il représente ont rejeté la dernière
offre patronale à 96,5 %. Le conflit de travail est imputable à la volonté de
Pétro-Canada d'imposer d'importants reculs à ses employés, soit sur quelque
22 sujets, dont la durée de la convention collective, le traitement des
questions relatives à la prévention des accidents du travail et les salaires.
Il souligne aussi que partout au Canada, les employés des raffineries ont une
convention collective d'une durée de trois ans, alors que Pétro-Canada veut
leur imposer une entente de six ans.
Depuis le 17 novembre 2007, date où Pétro-Canada a mis ses employés en
lock-out, la compagnie a eu recours à des briseurs de grève, une pratique
qu'elle a poursuivie malgré certains jugements qui ont été prononcés contre
elle à ce sujet. Ceci risque de mettre en péril la sécurité à la raffinerie
même, mais aussi dans les zones avoisinantes, puisque les personnes chargées
de son fonctionnement, principalement des cadres de la compagnie, n'ont pas la
formation nécessaire pour garantir la sécurité des opérations.
Comme il l'a fait pour les employés du Journal de Québec, qui ont subi un
lock-out de 14 mois, le SPGQ soutient la lutte des syndiqués de Pétro-Canada,
qui ont à lutter pour préserver leur droit de négocier et pour que les lois du
travail soient respectées. "C'est un véritable scandale qu'une entreprise qui
fait des milliards de profit veuille imposer de tels reculs à ses employés du
Québec", déclare Gilles Dussault, président du SPGQ. "Une fois de plus, il
faut se solidariser avec les syndiqués en lock-out, parce que leur lutte aura
un impact majeur sur d'autres négociations à venir."
Le SPGQ est le plus grand syndicat de professionnelles et professionnels
du Québec. Il représente plus de 19 000 personnes dont 17 000 de la fonction
publique et 2 000 provenant des sociétés d'Etat, des réseaux de l'éducation et
de la santé du Québec, rattachées à 35 unités de négociation.
Renseignements: Sylvie Goupil, conseillère à l'information, cell. (514)
213-4192
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Cousine Volcan