Cousinviny Admin
Messages : 1265 Date d'inscription : 08/12/2007 Localisation : DEVANT LE CLAVIER JUSQU'AU BOUT
| Sujet: Finance 15 avril 2008 Mer 16 Avr 2008 - 4:10 | |
| Le conflit à Pétro-Canada devant la Cour des petites créances 2008-04-15 12:45:00 Les employés en lock-out de la raffinerie Pétro-Canada à Montréal réclament le paiement d’heures supplémentaires impayées effectuées avant le déclenchement du lock-out par la pétrolière en novembre 2007. La section locale 175 du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP-FTQ) manifestait mardi matin devant le Palais de Justice de Montréal. Les syndiqués y avaient déposé une série de recours individuels contre Pétro-Canada devant la division des petites créances de la Cour du Québec.
Le syndicat soutient que la pétrolière «refuse de leur payer les heures de travail mises dans une banque de temps» en 2007. Selon son communiqué, «la banque de temps est normalement payable aux travailleurs à la fin de l’année soit durant la période des fêtes».
«Puisqu’on était en lock-out, ils nous ont dit que la convention collective n’était plus valable», a déploré le président de la section locale 175, Jacques Vanier.
Le SCEP affirme que «les travailleurs en lock-out n’ont d’autre choix que de se présenter devant la cour des petites créances afin de réclamer le salaire qui leur appartient».
«Conflit de travail ou pas, cet argent appartient aux travailleurs puisqu'ils ont travaillé ces heures», a commenté Daniel Cloutier, représentant national du SCEP
Selon Andrew Pelletier, responsable des communications chez Pétro-Canada, «s’il y a réellement des montants dus, c’est sûr qu’on va les payer». Il a ajouté que Pétro-Canada «n’est pas une société qui retient la paye des gens».
Il mentionne toutefois «qu’il y a d’autres enjeux à cette négociation et que le syndicat ne donne pas le portrait complet de la situation». Il soutient que ce sont les employés qui ont repoussé les négociations et qu’ils devraient retourner à la table des négociations.
Au total, les sommes réclamées représenteraient près de 750 000 dollars, soit environ 5 000 dollars par travailleurs, selon le communiqué émis par le SCEP.
Rappelons que Pétro-Canada avait imposé le 17 novembre 2007 un lock-out à ses 260 travailleurs de la raffinerie de Montréal pour une durée indéterminée.
Selon Jacques Vanier, Pétro-Canada veut par ce lock-out «briser le modèle national qui existe depuis 40 ans» et qui prévoit l’équité salariale entre les employés de Pétro-Canada des différentes provinces, ainsi que des clauses reliées à la santé et la sécurité au travail.
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