Je vous demande de porter une attention au dernier paragraphe du texte. Les gens d'affaires qui en passant (n'ont pas de parti pris) semble savoir des choses qui jusqu'à présent n'était que des rumeurs.
Allons-nous découvrir un nouvel enjeu caché pour expliquer la raison ultime du lock-out ou ce n'est qu'une nouvelle tactique pour mettre de la pression sur le syndicat? Petro Canada: une coalition pour régler le conflit Un départ possible de la raffinerie n'est plus exclu par Philippe Beauchemin Voir tous les articles de Philippe Beauchemin Article mis en ligne le 19 novembre 2008 à 14:52 Soyez le premier à commenter cet article Une pétition vient appuyer les demandes de la nouvelle « Coalition pour
les 4000 emplois de l’est de l’île de Montréal ». Des gens d’affaires
et des politiciens l’ont déjà signée. (Photo: Patrick Deschamps)
Petro Canada: une coalition pour régler le conflit
Un départ possible de la raffinerie n'est plus exclu
L'actuel conflit à Petro-Canada perturbe grandement les
activités économiques de l'est de la métropole, d'où la naissance d'une
toute nouvelle « Coalition pour les 4000 emplois de l'est de l'île de
Montréal » réunissant des politiciens, organismes économiques,
entrepreneurs et commerçants. Son mandat: trouver une solution au
conflit avant le 15 décembre et ainsi assurer la pérennité de
l'entreprise tout en sauvant les investissements et les emplois
rattachés.
En conférence de presse, ce lundi matin, les membres de
cet organisme sont venus expliquer l'importance de régler le conflit le
plus rapidement possible. « Il y a un projet d’un milliard de dollars
sur la table (NDLR: Petro-Canada prévoit la construction d’une usine de
cokéfaction) et plus de 2000 emplois y sont rattachés. A-t-on les
moyens, alors que nous vivons une grande incertitude économique, de
laissez passer un tel projet ? Je ne pense pas. C’est pour cette raison
que nous demandons une rencontre d’ici le 15 décembre avec les deux
partis pour voir si on ne peut pas trouver un terrain d’entente »,
explique le président de la Coalition, Louis-Pierre Lafortune.
Pour
soutenir cette demande de dernière minute, plus d’une vingtaine de gens
d’affaires, de politiciens et d’entrepreneurs étaient présents aux
côtés de M. Lafortune. «
Nous n’avons pas de parti pris dans ce
conflit, souligne Michel Tourangeau, vice-président de la Coalition.
Nous pensons plutôt aux intérêts supérieurs de l’est de Montréal, de
ses citoyens et travailleurs, de même que des entreprises qui y
oeuvrent. C’est pour cette raison que nous demandons ces rencontres. »
Une
pétition vient d’ailleurs appuyer les demandes de la Coalition,
pétition sur laquelle on peut lire: « Nous demandons à Petro-Canada et
au SCEP-FTQ de s’entendre le plus rapidement possible pour mettre fin
au conflit de travail qui dure depuis exactement un an aujourd’hui et
ainsi de donner suite à son projet de construction d’une nouvelle unité
de traitement à son complexe industriel de Pointe-aux-Trembles. (…) Cet
investissement de près d’un milliard de dollars représente 4000 emplois
directs et indirects pour les 28 mois suivant le début des travaux. Il
préservera les 400 emplois actuels et en ajoutera 650 directs et
indirects. »
Départ possible ?
La Coalition tient à trouver un terrain d’entente
entre les deux parties le plus rapidement possible, pour ainsi
s’assurer du début de la construction de l’usine de cokéfaction, ce qui
assurerait la pérennité de la raffinerie à Pointe-aux-Trembles.
Advenant qu’aucune entente ne survienne d’ici le 15
décembre, M. Lafortune souligne que la fermeture de la raffinerie
serait une possibilité. « Si on ne s’entend pas, on retarde la
construction du projet jusqu’au printemps. Et là, toutes les théories
sont plausibles sur le dénouement du conflit, même celui de la
fermeture de la raffinerie et de son déménagement ailleurs au Canada.
Nous n’avons pas les moyens de perdre des emplois à 40 $ de l’heure
actuellement. »